Pharmacie De La Plage - Flux RSS de conseils santé Les conseils santé de Pharmacie De La Plage et dossiers sur les maladies et pathologies les plus courrantes. https://pharmaciedelaplage-biscarrosse.mesoigner.fr/conseils Sun, 16 Nov 2025 20:02:34 +0100 <![CDATA[Brûlures : comment réagir ?]]> Brûlures superficielles : comment réagir ?

Une brûlure n’est jamais anodine. Sa gravité dépend de sa profondeur, de sa surface, mais aussi de sa localisation.
Même une brûlure de plus petite taille peut nécessiter une consultation urgente si elle touche le visage, les mains, les pieds, les organes génitaux ou une articulation.

Découvrez nos conseils pour les brûlures superficielles !

 

  1. Si la brûlure fait plus de 10x la taille de la paume de la main pour un adulte et plus de 5x pour un enfant, alertez le SAMU (15) ou les pompiers (18).
  2. Refroidir immédiatement la zone brûlée sous un filet d’eau tempérée à fraîche (environ 15-25 °C) pendant au moins 10 minutes.
  3. Si des vêtements adhèrent à la zone brûlée, n'essayez pas de les retirer.
  4. Appliquez une protection comme une pommade cicatrisante, vaseline ou tulle gras stérile.
  5. On peut recouvrir d’un pansement stérile non adhérent pour protéger la zone et limiter le risque d’infection.
  6. Ne percez pas les cloques. Si la cloque se rompt spontanément, il faut nettoyer et protéger la zone avec un pansement stérile.
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<![CDATA[Comment mettre un patch de nicotine ?]]> Arrêter de fumer : et si vous passiez au patch de nicotine ?

Le patch à la nicotine aide à réduire les envies de fumer en diffusant progressivement de la nicotine à travers la peau. C’est une méthode efficace pour soulager les symptômes de manque et accompagner un sevrage en douceur.

Votre pharmacien est là pour vous conseiller sur le bon dosage, la durée du traitement et les bonnes pratiques d’utilisation.

Découvrez nos conseils pour bien appliquer et entretenir votre patch au quotidien !

 

Vous voulez arrêter de fumer et souhaitez utiliser un patch à la nicotine ? Le principe du patch est de délivrer une certaine quantité de nicotine afin de soulager les symptômes de manque de nicotine et d'aider au sevrage. Voici quelques conseils pour l'utilisation du patch à la nicotine : 

  1. Collez votre patch sur une zone de peau propre, sèche, non irritée où la pilosité est faible (dos, haut de bras ou haut du torse).
  2. Retirez le film protecteur du patch et appliquez la surface adhésive en effectuant une pression sur toute la surface.
  3. Lavez-vous les mains si vous entrez en contact avec le principe actif.
  4. Ne collez pas toujours le patch sur la même zone de la peau.
  5. S'il se décolle, remplacez-le si possible, par un nouveau patch.
  6. Il est possible d'aller dans l'eau avec son patch mais il faut éviter de se savonner ou d'appliquer des lotions sur cette zone.

 

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<![CDATA[Comment vivre avec la fibromyalgie ?]]> La fibromyalgie touche environ 2 % de la population française, principalement des femmes. Cette affection chronique se caractérise par des douleurs diffuses et une fatigue persistante qui impactent considérablement la qualité de vie. Bien qu'il n'existe pas de traitement curatif, de nombreuses solutions permettent d'atténuer les symptômes et de mieux vivre au quotidien. Découvrez comment adopter les bonnes stratégies pour améliorer votre bien-être.

 

Qu'est-ce que la fibromyalgie ?

La fibromyalgie est une maladie caractérisée par des douleurs musculaires et articulaires chroniques réparties dans tout le corps. Elle s'accompagne d'une fatigue intense, de troubles du sommeil et souvent de difficultés cognitives appelées "brouillard mental".

La fibromyalgie est reconnue par l'Organisation mondiale de la santé depuis 1992. Elle ne provoque pas de lésions visibles aux articulations ou aux muscles, ce qui a longtemps compliqué sa reconnaissance médicale. Les examens biologiques et radiologiques sont généralement normaux, rendant le diagnostic complexe.

Les personnes atteintes décrivent fréquemment une hypersensibilité à la douleur, au bruit, à la lumière ou aux odeurs. Cette sensibilité accrue s'explique par un dysfonctionnement du système nerveux central dans le traitement des signaux douloureux.

La fibromyalgie évolue de manière chronique, avec des périodes de poussées et d'accalmies. Elle n'est ni dégénérative ni mortelle, mais son impact sur la vie quotidienne, professionnelle et sociale peut être considérable.

 

Quelles sont les causes de la fibromyalgie ?

Les causes exactes de la fibromyalgie sont à ce jour inconnues. Plusieurs facteurs semblent toutefois contribuer à son développement.

Dysfonctionnement du système nerveux central

Un dysfonctionnement du système nerveux central joue un rôle majeur. Les personnes fibromyalgiques sont extrêmement sensibles à la douleur en raison d’une perturbation des neurotransmetteurs au niveau des cellules neurologiques.

Facteurs génétiques

Des facteurs génétiques interviennent également, la fibromyalgie étant plus fréquente dans certaines familles. Des événements déclencheurs peuvent précipiter l'apparition des symptômes : traumatismes physiques, infections virales, stress psychologique intense, interventions chirurgicales ou accidents.

Problèmes de sommeil

Les perturbations du sommeil, notamment du sommeil profond, sont constamment observées et pourraient être à la fois une cause et une conséquence de la maladie. Le stress chronique et les facteurs psychologiques comme l'anxiété ou la dépression peuvent aggraver les symptômes, sans pour autant être la cause première de la fibromyalgie.

Des perturbations du système immunitaire et des troubles hormonaux sont également évoqués parmi les hypothèses de recherche.

 

Quelles sont les douleurs associées à la fibromyalgie ?

Les douleurs fibromyalgiques présentent des caractéristiques spécifiques qui les distinguent des autres types de douleurs chroniques.

Une douleur diffuse et et généralisée

La douleur est diffuse et généralisée, touchant simultanément plusieurs zones du corps : dos, nuque, épaules, hanches, bras et jambes. Elle est souvent décrite comme une sensation de brûlure, de raideur musculaire, de courbatures permanentes ou d'élancement.

 

Des facteurs aggravants

L'intensité des douleurs varie considérablement selon les jours et les périodes. Certains facteurs aggravants sont fréquemment rapportés :

  • le froid,
  • l'humidité,
  • le stress,
  • la fatigue,
  • l'effort physique intense
  • le manque de sommeil.

 

Des points sensibles

Les points sensibles sont des zones particulièrement douloureuses à la pression. Ils se situent typiquement à des endroits précis comme la base du crâne, les épaules, les coudes, les genoux ou les hanches.

D’autres symptômes associés

Au-delà de la douleur musculaire, d'autres maladies accompagnent fréquemment la fibromyalgie :

 

Fatigue chronique

La fatigue chronique est omniprésente, même après une nuit de repos. Les troubles cognitifs, comme les difficultés de concentration, les problèmes de mémoire à court terme et la lenteur de traitement de l'information, impactent significativement le quotidien.

 

Quel médecin peut diagnostiquer une fibromyalgie ?

Le médecin généraliste est souvent le premier interlocuteur. Il effectue un examen clinique complet, prescrit des analyses pour écarter d'autres pathologies et oriente vers un spécialiste si nécessaire. Sa connaissance du patient et de son contexte de vie est précieuse pour établir un diagnostic global.

Le diagnostic repose essentiellement sur l'interrogatoire et l'examen clinique. Des examens complémentaires sont réalisés non pas pour confirmer la fibromyalgie, mais pour éliminer d'autres maladies : analyses sanguines, radiographies, IRM ou examens biologiques spécifiques selon les symptômes.

Le délai avant le diagnostic est souvent long, pouvant atteindre plusieurs années. Cette errance médicale s'explique par l'absence de marqueurs biologiques spécifiques et la nécessité d'exclure de nombreuses autres pathologies.

Le diagnostic de la fibromyalgie relève principalement du rhumatologue, spécialiste des maladies ostéo-articulaires et musculosquelettiques. Cependant, d'autres professionnels peuvent être impliqués dans le parcours diagnostique.

Dans certains cas, un neurologue peut être consulté pour écarter des pathologies du système nerveux.

 

Comment distinguer une fibromyalgie d'une maladie rhumatismale comme la spondylarthrite ?

Différencier la fibromyalgie d'une maladie rhumatismale inflammatoire comme la spondylarthrite ankylosante ou la polyarthrite rhumatoïde est essentiel, car les traitements diffèrent radicalement.

La spondylarthrite est une maladie inflammatoire chronique qui atteint principalement la colonne vertébrale et les articulations sacro-iliaques. Elle provoque des douleurs inflammatoires typiques : présentes la nuit et au petit matin, s'améliorant avec le mouvement et l'activité physique, accompagnées d'une raideur matinale prolongée de plus de 30 minutes.

À l'inverse, les douleurs fibromyalgiques sont mécaniques et neurologiques : elles s'aggravent avec l'effort et le mouvement, sont diffuses plutôt que localisées, et ne répondent pas aux anti-inflammatoires qui sont efficaces dans la spondylarthrite.

Les examens biologiques permettent de faire la différence. La spondylarthrite présente souvent des marqueurs inflammatoires élevés comme la CRP et la vitesse de sédimentation, ainsi qu'une positivité fréquente du gène HLA-B27. Ces examens sont normaux dans la fibromyalgie.

L'imagerie médicale est également discriminante. La spondylarthrite montre des signes radiologiques caractéristiques : sacro-iliite, syndesmophytes, ossifications ligamentaires visibles sur les radiographies et l'IRM. Ces anomalies sont absentes dans la fibromyalgie.

L'évolution clinique diffère également. La spondylarthrite peut entraîner des déformations articulaires et une ankylose progressive si elle n'est pas traitée. La fibromyalgie ne provoque pas de lésions structurelles articulaires ni de déformations.

Il est important de noter qu'une personne peut parfois présenter les deux pathologies simultanément, ce qui complexifie le tableau clinique et nécessite une évaluation spécialisée approfondie.

 

Quels sont les traitements contre la fibromyalgie ?

Il n'existe pas de traitement curatif de la fibromyalgie, mais une approche multidisciplinaire permet de soulager significativement les symptômes et d'améliorer la qualité de vie.

Les centres de la douleur, structures multidisciplinaires spécialisées, proposent une prise en charge globale par différents spécialistes.

Les traitements médicamenteux

Les antalgiques classiques comme le paracétamol ont une efficacité limitée. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont peu efficaces car la fibromyalgie n'est pas une maladie inflammatoire. Les opioïdes sont déconseillés en raison du risque de dépendance.

Certains antidépresseurs, notamment les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, montrent une efficacité sur les douleurs et les troubles du sommeil. Les antiépileptiques comme la prégabaline peuvent réduire la douleur neuropathique.

Les relaxants musculaires et les médicaments favorisant le sommeil peuvent être prescrits pour améliorer la qualité du repos nocturne, essentiel à la gestion des symptômes.

 

Les approches non médicamenteuses

  • L'activité physique adaptée (APA) constitue le pilier du traitement. Un programme progressif et régulier améliore la douleur, la fatigue et la qualité de vie globale. Ces séances d’APA sont prescrites par votre médecin et dispensées par un professionnel qualifié (kinésithérapeute, enseignant en APA), qui vous montrera les mouvements à refaire chez vous régulièrement.
  • La kinésithérapie et la balnéothérapie aident à maintenir la mobilité et à réduire les tensions musculaires.
  • Les techniques de relaxation comme la sophrologie, la méditation de pleine conscience et la cohérence cardiaque diminuent le stress et modulent la perception de la douleur.
  • Les thérapies cognitivo-comportementales permettent de mieux gérer la douleur chronique, de modifier les pensées négatives et d'adopter des stratégies d'adaptation efficaces.

Les thérapies complémentaires

L'acupuncture, l'ostéopathie, les massages thérapeutiques et l'hydrothérapie apportent un soulagement à certains patients. La neurostimulation électrique transcutanée peut soulager localement les douleurs.

L'adaptation du mode de vie

Une hygiène de sommeil rigoureuse est fondamentale : horaires réguliers, environnement propice, limitation des écrans avant le coucher. La gestion du stress par différentes techniques et le maintien d'un réseau social de soutien sont essentiels.

Une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et oméga-3, peut contribuer au bien-être général. Apprendre à respecter ses limites et à adapter son rythme sans culpabilité fait partie intégrante de la gestion de la maladie.

L’application de chaleur sur les douleurs ainsi que les massages aident, le plus souvent, à diminuer les douleurs.

 

Quel sport peut-on faire avec une fibromyalgie ?

L'activité physique adaptée est l'un des traitements les plus efficaces de la fibromyalgie. Contrairement aux idées reçues, le repos prolongé aggrave les symptômes. Le principe est de commencer doucement et d'augmenter progressivement l'intensité.

Les activités sportives recommandées

La marche est l'activité la plus accessible. Commencez par 10 à 15 minutes par jour à allure modérée, puis augmentez progressivement la durée et l'intensité selon votre tolérance.

Les activités aquatiques sont particulièrement bénéfiques. La natation douce, l'aquagym et l'aqua-cycling permettent un travail musculaire sans impact sur les articulations. La température de l'eau entre 28 et 32°C a un effet relaxant et analgésique.

Le vélo ou vélo d'appartement offre un exercice cardiovasculaire doux avec un faible impact articulaire. Le yoga et le tai-chi combinent mouvement, étirement et relaxation, améliorant la souplesse, la force musculaire et la gestion du stress.

Le Pilates renforce les muscles profonds et améliore la posture sans provoquer de douleurs excessives. Les exercices de renforcement musculaire léger avec des bandes élastiques ou de petits poids maintiennent la masse musculaire.

Les sports à éviter en cas de fibromyalgie

Les sports violents ou à impacts répétés comme la course à pied intensive, les sports de combat ou les sports collectifs avec contacts peuvent aggraver les douleurs.

Les positions statiques prolongées et les mouvements répétitifs peuvent majorer les tensions musculaires.

Vivre avec la fibromyalgie nécessite une approche globale combinant traitements médicaux, activité physique adaptée, gestion du stress et ajustements du mode de vie. Bien que cette affection soit chronique, une prise en charge adaptée permet à de nombreuses personnes de retrouver une qualité de vie satisfaisante. Le soutien médical, l'écoute de son corps et la patience restent les clés d'une gestion réussie de cette maladie complexe.

 

Sources :

MSD Manuals

Ameli

Haute Autorité de Santé (HAS)

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https://www.mesoigner.fr/conseils/780-comment-vivre-avec-la-fibromyalgie
<![CDATA[Cancer du sein : les 6 premiers symptômes ?]]> Cancer du sein : les 6 premiers symptômes ?

Le cancer du sein peut se manifester par des changements visibles ou ressentis au niveau du sein ou du mamelon. Ces signaux ne signifient pas toujours un cancer, mais doivent conduire à consulter rapidement un professionnel de santé pour un diagnostic précoce.

En cas de doute, n’attendez pas : un dépistage ou un examen médical peut faire toute la différence.

 

 

  1. Le cancer du sein occasionne des modifications de l'épiderme. Votre peau peut se décolorer, foncer, rougir.
  2. Une rétractation cutanée est un petit creux qui se forme sur la peau.
  3. Une boule dure, non mobile avec des contours irréguliers et qui persiste peut évoquer un cancer du sein.
  4. L'apparition d'un ganglion sous l'aisselle peut être un signe d'alerte.
  5. Lorsque l'arrondi du sein n'est plus le même ou qui change de taille (hors règles) doit alerter.
  6. Un écoulement épais, marron ou sanguinolent avec une sensation de brûlure nécessite une consultation médicale.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/639-cancer-du-sein-les-6-premiers-symptomes
<![CDATA[Comment savoir si j'ai des poux ?]]> Comment savoir si j'ai des poux ?


Les poux sont fréquents, surtout à l’école, et peuvent se détecter rapidement avec un simple contrôle. Découvrez nos 6 étapes simples pour vérifier leur présence et agir à temps. Votre pharmacien peut vous conseiller pour un traitement efficace et sûr.

 

Parfois, notre tête nous gratte mais on ne sait pas d'où ça vient... Comment confirmer la présence de poux dans nos propres cheveux ou sur la tête de nos enfants ? D'abord, pour prouver que l'on est bien infesté, il faut trouver au moins un pou vivant. Voici comment faire : 

  1. Préparez le matériel : un peigne fin spécial poux, une bonne lumière et éventuellement une loupe.
  2. Séparez les cheveux en mèches. Commencez par la nuque et derrière les oreilles, zones les plus touchées.
  3. Cherchez les signes visibles 
    Lentes : petits œufs blancs attachés aux cheveux.
    Poux adultes : petits insectes qui bougent.

  4. Passez le peigne du cuir chevelu jusqu’aux pointes, et essuyez-le sur un coton ou un mouchoir après chaque passage.
  5. Surveillez les symptômes : démangeaisons ou irritations du cuir chevelu, surtout derrière les oreilles et à la nuque.
  6. Si poux ou lentes sont présents, traitez rapidement avec un produit anti-poux adapté. Informez l’entourage et lavez linge et objets en contact avec la tête.

Pour tout doute, votre pharmacien peut vous conseiller sur le traitement le plus adapté.

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https://www.mesoigner.fr/conseils/563-comment-savoir-si-jai-des-poux
<![CDATA[Arthrose : comment prévenir la maladie ?]]> L’arthrose touche près de 10 millions de Français. L'arthrose n'est pas une fatalité. En adoptant les bons réflexes dès aujourd'hui, il est possible de préserver la santé de ses articulations et de retarder l'apparition de cette maladie dégénérative. Découvrez comment prévenir efficacement l'arthrose grâce à des conseils pratiques et scientifiquement prouvés.

 

Qu'est-ce que l'arthrose ?

L'arthrose est une maladie articulaire chronique caractérisée par la dégradation progressive du cartilage qui recouvre les extrémités osseuses. Cette usure du cartilage s'accompagne d'une inflammation de la membrane synoviale et peut affecter l'ensemble de l'articulation.

Contrairement aux idées reçues, l'arthrose ne touche pas uniquement les personnes âgées et peut survenir dès 30 ans.

Cette pathologie rhumatismale évoluant par poussées inflammatoires peut affecter différentes articulations du corps humain.

Arthrose cervicale

L'arthrose cervicale, ou cervicarthrose, touche les vertèbres du cou et représente l'une des formes les plus fréquentes d'arthrose vertébrale. Elle se manifeste par des douleurs cervicales, des raideurs matinales et parfois des maux de tête. Cette forme d'arthrose peut être liée à de mauvaises postures prolongées, notamment le travail sur écran, ou à des traumatismes cervicaux.

Arthrose du genou

La gonarthrose, arthrose du genou, est particulièrement invalidante car elle affecte une articulation portante essentielle à la mobilité. Elle se caractérise par des douleurs lors de la montée et descente d'escaliers, une sensation de blocage articulaire et un gonflement du genou. Le surpoids constitue un facteur de risque majeur pour cette localisation.

Arthrose lombaire

L'arthrose lombaire touche la colonne vertébrale au niveau des vertèbres lombaires. Elle provoque des lombalgies chroniques, une raideur matinale et peut irradier vers les fesses ou les cuisses. Cette forme est souvent aggravée par la sédentarité, le port de charges lourdes et les mauvaises postures.

Arthrose de la hanche

La coxarthrose, arthrose de la hanche, génère des douleurs dans l'aine, la fesse ou la cuisse, particulièrement lors de la marche. Elle peut considérablement limiter l'amplitude des mouvements et nécessiter, dans les cas avancés, une intervention chirurgicale avec pose de prothèse.

Arthrose des doigts

L'arthrose digitale affecte principalement les articulations des doigts, créant des déformations caractéristiques et des difficultés dans les gestes du quotidien. Elle touche plus fréquemment les femmes après la ménopause et peut avoir une composante héréditaire importante.

 

Quelles sont les causes de l'arthrose ?

L'arthrose résulte de multiples facteurs qui interagissent entre eux.

L'âge demeure le principal facteur de risque, le cartilage perdant naturellement ses propriétés élastiques avec le temps. Cependant, d'autres éléments contribuent significativement au développement de la maladie.

Facteurs mécaniques

Les facteurs mécaniques jouent un rôle crucial : surpoids, activités professionnelles sollicitant intensivement certaines articulations, pratique sportive intensive ou traumatismes articulaires. Les déformations congénitales ou acquises des articulations favorisent également l'usure prématurée du cartilage.

Facteurs hormonaux

Les facteurs hormonaux, notamment la baisse d'œstrogènes après la ménopause, expliquent pourquoi les femmes sont plus touchées. L'hérédité influence également la susceptibilité à développer une arthrose, particulièrement pour les formes touchant les mains et les hanches.

Maladies métaboliques

Certaines maladies métaboliques comme le diabète, l'hémochromatose ou la chondrocalcinose peuvent accélérer la dégradation du cartilage.

 L'inflammation chronique, liée au mode de vie occidental, constitue un facteur émergent dans le développement de l'arthrose.

 

Quels sont les symptômes de l'arthrose ?

Douleurs lors des mouvements

L'arthrose se manifeste principalement par la douleur articulaire, principal symptôme de la maladie. Cette douleur survient lors des mouvements et s'atténue au repos, s'aggrave en fin de journée et peut réveiller la nuit dans les formes évoluées.

Raideur articulaire

La raideur articulaire, particulièrement marquée le matin au réveil, constitue le deuxième symptôme majeur. Cette rigidité matinale, appelée "dérouillage", dure généralement moins de 30 minutes, contrairement aux arthrites inflammatoires.

Limitation de l’amplitude articulaire

La limitation de l'amplitude articulaire progresse avec l'évolution de la maladie. Les gestes du quotidien deviennent progressivement plus difficiles : monter les escaliers, ouvrir un bocal, se baisser ou marcher sur de longues distances.

Poussées inflammatoires

Les poussées inflammatoires se caractérisent par un gonflement de l'articulation, une sensation de chaleur locale et une recrudescence douloureuse. Ces épisodes inflammatoires alternent avec des périodes d'accalmie relative.

Déformations articulaires

Les déformations articulaires, visibles dans les formes avancées, résultent de la destruction progressive du cartilage et des remaniements osseux. Elles peuvent considérablement altérer la fonction articulaire et l'aspect esthétique.

 

Comment prévenir l'arthrose ?

La prévention de l'arthrose repose sur une approche globale combinant alimentation équilibrée, activité physique régulière et adoption de bonnes habitudes de vie. Ces mesures préventives, appliquées dès le plus jeune âge, peuvent considérablement retarder l'apparition et ralentir l'évolution de la maladie.

Les 5 pires aliments pour l'arthrose

Certains aliments favorisent l'inflammation et accélèrent la dégradation du cartilage.

  • Les sucres raffinés, présents dans les pâtisseries et sodas, provoquent des pics glycémiques qui stimulent la production de molécules inflammatoires.
  • Les graisses trans, contenues dans les produits industriels transformés, perturbent le métabolisme cellulaire et favorisent l'inflammation chronique. Les charcuteries et viandes rouges, riches en acides gras saturés et en nitrates, contribuent également aux processus inflammatoires.
  • Les aliments ultra-transformés, pauvres en nutriments protecteurs et riches en additifs, appauvrissent l'alimentation et privent l'organisme des éléments nécessaires à la régénération cartilagineuse.
  • Enfin, l'excès de sel favorise la rétention d'eau et peut aggraver l'inflammation articulaire lors des poussées. Il convient de limiter les plats préparés et de privilégier les épices et aromates pour assaisonner.

L'activité physique adaptée contre l'arthrose

  • L'exercice physique régulier constitue l'un des piliers fondamentaux de la prévention de l'arthrose. Contrairement aux idées reçues, l'activité physique adaptée n’use pas les articulations mais les nourrit en stimulant la production de liquide synovial.
  • Les activités d'endurance comme la marche, la natation ou le vélo renforcent les muscles périarticulaires qui stabilisent les articulations. Ces exercices améliorent également la circulation sanguine locale, favorisant l'apport de nutriments au cartilage.
  • Les exercices de renforcement musculaire, pratiqués 2 à 3 fois par semaine, protègent efficacement les articulations en répartissant mieux les contraintes mécaniques. Les étirements quotidiens maintiennent la souplesse articulaire et préviennent les raideurs.

Il est essentiel d'adapter l'intensité et la fréquence des exercices à ses capacités individuelles, en privilégiant la régularité à l'intensité. Un programme progressif, idéalement supervisé par un professionnel, optimise les bénéfices tout en minimisant les risques.

 

Maintenir un poids santé pour protéger ses articulations

Le surpoids constitue l'un des facteurs de risque les plus importants de l'arthrose, particulièrement pour les articulations portantes. Chaque kilogramme supplémentaire multiplie par 4 la pression exercée sur les genoux lors de la marche.

Au-delà de l'aspect mécanique, le tissu adipeux sécrète des substances inflammatoires appelées adipokines qui accélèrent la dégradation du cartilage. Cette inflammation métabolique explique pourquoi l'obésité favorise également l'arthrose des articulations non portantes comme les mains.

Une perte de poids même modeste (5 à 10 % du poids initial) produit des bénéfices significatifs sur les douleurs articulaires et la progression de l'arthrose. Cette réduction pondérale doit s'accompagner d'une préservation de la masse musculaire pour maintenir la stabilité articulaire.

 

Les bonnes habitudes posturales au quotidien

  • L'adoption de postures correctes au quotidien prévient les contraintes anormales sur les articulations et limite l'usure prématurée du cartilage.
  • L'ergonomie du poste de travail revêt une importance capitale pour les personnes sédentaires. L'écran doit se situer à hauteur des yeux, les pieds posés à plat au sol et le dos soutenu par un dossier adapté. Les pauses régulières (5 minutes toutes les heures) permettent de mobiliser les articulations et de lutter contre la rigidité posturale.
  • Pour les activités physiques, l'apprentissage des bons gestes techniques protège efficacement les articulations. Le port de charges doit se faire jambes fléchies, dos droit, en répartissant le poids des deux côtés du corps.
  • Les chaussures jouent un rôle déterminant dans l'équilibre postural. Des chaussures adaptées, avec un bon amorti et un soutien de la voûte plantaire, réduisent les impacts sur l'ensemble de la chaîne articulaire.

 

Compléments alimentaires : alliés dans la prévention de l’arthrose

Certains compléments alimentaires présentent un intérêt scientifiquement documenté dans la prévention et le ralentissement de l'arthrose.

  • La glucosamine et la chondroïtine, composants naturels du cartilage, peuvent contribuer à maintenir l'intégrité cartilagineuse.
  • Les oméga-3, particulièrement l'EPA et le DHA, possèdent des propriétés anti-inflammatoires puissantes qui modulent favorablement l'inflammation articulaire. Une supplémentation régulière peut réduire la production de molécules inflammatoires impliquées dans la destruction cartilagineuse.
  • La vitamine D, souvent déficitaire dans la population générale, joue un rôle crucial dans la santé osseuse et articulaire. Un statut optimal en vitamine D favorise l'absorption du calcium et module l'inflammation.
  • Le curcuma, grâce à son principe actif la curcumine, démontre des effets anti-inflammatoires remarquables. Sa biodisponibilité étant limitée, l'association avec la pipérine du poivre noir optimise son absorption.

 

Gestes et équipements pour préserver ses articulations

L'utilisation d'équipements adaptés au quotidien réduit significativement les contraintes articulaires.

  • Les outils ergonomiques, avec des manches élargis et des systèmes anti-vibration, préservent les articulations des mains et des poignets.
  • Les aides techniques comme les ouvre-bocaux électriques, les tire-bouchons à levier ou les sécateurs ergonomiques facilitent les gestes du quotidien tout en protégeant les petites articulations.
  • Pour les activités sportives, le choix d'équipements de qualité s'avère essentiel. Des chaussures de sport adaptées à la discipline pratiquée, changées régulièrement, amortissent efficacement les impacts et préservent les articulations des membres inférieurs.
  • L'aménagement du domicile peut également contribuer à la prévention : rampes d'escalier solides, tapis antidérapants, éclairage suffisant pour éviter les chutes et traumatismes articulaires.

La prévention de l'arthrose repose donc sur une approche multifactorielle associant hygiène de vie, alimentation équilibrée et gestes préventifs au quotidien. Cette stratégie globale, mise en œuvre dès le plus jeune âge, constitue la meilleure garantie pour préserver durablement la santé de nos articulations et maintenir une qualité de vie optimale.

 

Pour en savoir plus :

https://www.stop-arthrose.org/

https://www.inserm.fr/dossier/arthrose/#:~:text=L'arthrose%20est%20une%20maladie,la%20progression%20de%20la%20maladie.

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https://www.mesoigner.fr/conseils/775-arthrose-comment-prevenir-la-maladie
<![CDATA[Comment recycler mes médicaments ?]]> Bien jeter ses médicaments, c’est protéger sa santé et celle de ses proches.

Garder chez soi des médicaments périmés ou entamés peut représenter un risque : erreurs de prise, confusions, intoxications accidentelles chez les enfants… Pour éviter tout danger, il est important de savoir comment les éliminer correctement.

Découvrez un mode d’emploi simple pour savoir quoi rapporter en pharmacie, quoi mettre au tri sélectif, à la déchèterie ou dans les ordures ménagères.

Rapportez vos médicaments non utilisés : nous nous occupons du reste, en toute sécurité.

 

 

Le saviez-vous ? Jetés dans la poubelle ou dans les toilettes, les médicaments peuvent polluer les sols et les rivières car ils contiennent des principes actifs. C'est pourquoi l'association Cyclamed, agréée par les pouvoirs publics, a pour mission de collecter et valoriser les Médicaments Non Utilisés. 

Pour ce faire, il suffit de faire le tri et de ramener toutes les substances actives en pharmacie :

  1. Je récupère tous mes médicaments périmés ou non utilisés, ainsi que les produits de santé dont je n’ai plus besoin.
  2. Je dépose à la pharmacie les comprimés et les contenants pleins, ainsi que les seringues et aiguilles dans des boites sécurisées DASRI.
  3. Je mets les emballages vides comme les boîtes en carton, les notices et les flacons dans le bac de tri sélectif.
  4. J’apporte à la déchèterie les produits chimiques, solvants et appareils de mesure comme les thermomètres, les tensiomètres ou les béquilles.
  5. Je jette dans les ordures ménagères les compléments alimentaires, les cosmétiques, les huiles essentielles, les pansements et les masques.
  6. Je veille à apporter chaque type de produit au bon point de collecte afin de protéger la planète et assurer un traitement sécurisé.

Lorsque vous souhaitez déposer vos médicaments non utilisés à la pharmacie, pensez à bien séparer les emballages carton et notices en papier et ne ramener que le médicament en tant que tel.

www.cyclamed.org

 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/533-comment-recycler-mes-medicaments
<![CDATA[Comment se débarrasser des poux ?]]> Comme tous les ans, les poux font souvent leur rentrée en même temps que les élèves ! Bien qu'il n'existe pas de solution miracle, le plus souvent, des traitements anti-poux s'avèrent assez efficaces. 

Pour vous aider à vous débarrasser des poux et des lentes rapidement, il est essentiel de suivre un traitement adéquat et d'utiliser un peigne à poux fin régulièrement. N'oubliez pas de traiter l'environnement et de vérifier la tête de votre enfant dans les jours qui suivent pour éviter une réinfestation. Pour en savoir plus sur les méthodes de traitement contre les poux, lisez notre article.

Qu’est-ce qu’un pou ?

Les poux sont de minuscules insectes hématophages qui se nourrissent de sang humain. Il en existe trois sortes : 

  • les poux de têtes, 

  • les poux de corps,

  • les poux de pubis.

La pédiculose (infestation par les poux) de la tête est due à l’espèce Pediculus humanis capitis (pou de tête). Celle-ci peut concerner tout le monde, mais elle touche essentiellement les enfants d’âge scolaire : entre 3 et 8 ans. Ils prélèvent le sang lors de leur piqûre au niveau du cuir chevelu. Ces piqûres entraînent une réaction inflammatoire qui est à l’origine des démangeaisons. Les femelles adultes pondent entre 10 et 20 œufs (lentes) par jour. A l’éclosion, 7 jours après, les larves sortent, et deviennent des larves adultes en 8 à 10 jours.

Comment attrappe-t-on des poux ? 

Contrairement à ce que l’on pense, non, les poux et les lentes ne volent pas et ne sautent pas. Ils se transmettent par contact direct et assez facilement. Le plus souvent la transmission se fait par contact humain de « tête à tête » ou de façon plus indirecte par échange de bonnets, de brosses ou de peignes… 

Les risques de transmissions sont présents à partir du moment où les poux et les lentes sont vivants : sur une période de un à deux mois. En moyenne, sans être traité un pou vit un mois au niveau du cuir chevelu, cependant, son cycle de reproduction est assez rapide. 

Comment reconnaître la présence de poux ?

Les démangeaisons sur le {% if pharmacy() %}cuir chevelu{% endif %}{% if not pharmacy() %}cuir chevelu{% endif %} sont l'un des premiers symptômes des poux et des lentes. Cependant, il est possible d'être porteur de poux sans ressentir de démangeaisons. De plus, une démangeaison ne peut pas être associée uniquement à des poux. En cas de doute, nous vous conseillons de vérifier directement en regardant le cuir chevelu.

Les poux de tête sont bénins et fréquents, surtout chez les enfants qui sont en collectivité. Les filles aux cheveux longs sont quant à elles plus susceptibles d'attraper des poux et des lentes. Utiliser un peigne fin et des produits anti-poux spécifiques fait partie des traitements recommandés pour lutter contre ces parasites. N'oubliez pas de vérifier la tête de votre enfant régulièrement et de traiter les cheveux dans les jours qui suivent le traitement initial pour éviter une réinfestation par les poux.

Que faire lorsque l’on détecte une infestation de poux ?

Lorsqu’on est sûr qu’une personne est infestée par des poux, des larves ou des lentes au niveau du cuir chevelu, il faut dans un premier temps examiner tous les membres de la famille ainsi que l’entourage proche. Cela est nécessaire même s’ils ne présentent pas de symptômes, pour traiter correctement contre les poux l’ensemble des personnes touchées afin d’éviter une nouvelle contamination et de s'en débarrasser une bonne fois pour toutes.

Pour le traitement, utilisez un produit anti-poux adapté en demandant conseil à votre pharmacien, et renouvelez ce même traitement sur vos cheveux 10 jours après. Ces deux étapes sont indispensables pour une bonne efficacité. En parallèle, utiliser un peigne fin pour retirer les poux et les lentes, et essayer des méthodes complémentaires comme l'utilisation de vinaigre ou d'huiles essentielles pour aider à détacher les œufs des cheveux. Enfin, laver le linge ayant été en contact avec le cuir chevelu (bonnet, écharpe, draps…) à au moins 50°C pour éliminer les parasites.

Quel type de traitement choisir contre les poux ?

Les traitements à base d'insecticide

Les plus anciens traitements anti-poux sont ceux à base de pyréthrine (insecticides) qui détruisent le système nerveux des poux. Le malathion (Prioderm) est un insecticide désormais sur prescription médicales suite à une survenue d’effets indésirables (maux de tête, nausées… parfois convulsion) lors d’une utilisation à très forte concentration. Malheureusement les poux deviennent de plus en plus résistants à ces molécules.

 

Les traitements mécaniques

Les laboratoires ont donc développé des produits à action physique pour éliminer les poux, à base de diméthicone (huile de silicone). Ces produits anti-poux agissent mécaniquement en bouchant les orifices par lesquels les poux respirent, entraînant ainsi la mort des poux par asphyxie.

 

Les huiles essentielles contre les poux

Vous préférez utiliser des méthodes plus naturelles ? L'utilisation d'huiles essentielles peut être efficace contre les poux. Vous pouvez, par exemple, utiliser l'huile essentielle de Lavandin Super dans votre shampoing puis couvrir avec un bonnet de douche, laissez agir pendant plusieurs minutes et rincer.

Le matin, utilisez un peigne à poux fin pour retirer les poux et les lentes. Cette méthode, combinée à un rinçage au vinaigre pour aider à dissoudre les œufs, peut offrir une alternative naturelle aux traitements chimiques anti-poux.

 

Quel que soit le traitement, l'utilisation du peigne anti-poux est vivement recommandée, préférez-le en métal avec des fines dents très serrées à utiliser sur cheveux mouillés 2 à 3 fois/jour pendant 20 à 30 minutes. Il est important de respecter le mode d’emploi inscrit sur la notice du produit utilisé.

 

Comment être sûr que le traitement est efficace ? 

On s’assure de la disparition des poux et des lentes en inspectant minutieusement les cheveux à l’aide d’un peigne. Attention, ce n’est pas parce qu’il y a encore des démangeaisons qu’on est encore infesté, celles-ci peuvent persister plusieurs jours encore après le traitement. Si le traitement n’est pas efficace, il faut changer de classe de produit et demander conseil à son médecin ou à son pharmacien.

Même si les poux et les lentes peuvent être traités efficacement, il est important de toujours vérifier la chevelure de votre enfant régulièrement et d'utiliser un shampoing adapté pour prévenir les réinfestations. En cas de persistance des parasites, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils supplémentaires et peut-être changer de traitement. Les pharmacies et parapharmacies sont une excellente ressource pour trouver des produits adaptés et obtenir des recommandations personnalisées.

{% if pharmacy() %}Lire notre article "Mode d'emploi : comment savoir si j'ai des poux ?"{% endif %}

 

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/poux 

https://www.caf.fr/allocataires/vies-de-famille/articles/les-cles-pour-eviter-les-poux-ou-vite-s-en-debarrasser 

 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/243-comment-se-debarrasser-des-poux
<![CDATA[Comment se mettre des gouttes dans les yeux ?]]> Comment bien utiliser un collyre ?


Mettre des gouttes dans les yeux semble simple mais quelques gestes clés permettent d’assurer leur efficacité et d’éviter toute contamination.

Tous les collyres n’ont pas les mêmes effets. Demandez toujours conseil à votre pharmacien ou à votre médecin.

 

Les bons gestes à suivre pour se mettre les gouttes dans les yeux :

  1. Vérifiez le produit. Il doit être : adapté*, non périmé, ouvert depuis peu (moins de 15 jours).
  2. Lavez-vous bien les mainsSi les yeux présentent des sécrétions, les nettoyer à l'aide d'une compresse humide.
  3. Inclinez légèrement la tête en arrière.
  4. Tirez doucement la paupière inférieure et regardez vers le haut.
  5. Insérez quelques gouttes dans la rigole conjonctivale et fermez l'oeil.  Ne touchez pas l’oeil avec le flacon (risque de contamination du flacon).
  6. Appuyez légèrement au coin de l'oeil interne pendant une minute. Cela permet de boucher l'orifice du canal lacrymal qui évite que le collyre ne s'écoule trop vite par ce biais.

* De nombreux collyres (gouttes pour les yeux) existent et ont des effets très différents. Ainsi, avant toute introduction, demandez conseil à votre pharmacien ou médecin.

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https://www.mesoigner.fr/conseils/554-comment-se-mettre-des-gouttes-dans-les-yeux
<![CDATA[Santé : faut-il souscrire à une assurance en voyage à l’étranger ?]]> Voyager à l’étranger est synonyme de découvertes, mais aussi de potentiels imprévus. En matière de santé, la question se pose : faut-il absolument souscrire une assurance spécifique ? Nous faisons le point.

 

Premier cas : vous partez en vacances en Europe (Espace Economique Européen, Suisse, Royaume-Uni) 

Si vous partez en vacances dans un pays de l’Union européenne, de l’Espace Economique Européen, au Royaume-Uni ou en Suisse et que vous tombez malade ou avez un accident, vous bénéficiez de l’assurance maladie au même titre qu’un assuré local.

Demander la Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM)

Seule condition : avoir la Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM). Il vous suffit de la demander à votre caisse d’assurance maladie avant de partir. Vous devez donc anticiper quelques semaines avant votre départ car la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) vous l’envoie par la poste.

La carte européenne couve les soins urgents

Cette carte gratuite est valable deux ans. Elle couvre les soins urgents ou médicalement nécessaires, non prévus, sans avoir à avancer les frais, selon les modalités du pays de séjour. Cette assurance est valable uniquement pour les séjours temporaires.

Attention : si les soins prodigués sont payants pour les locaux, ils le seront également pour vous et vous pourrez éventuellement vous faire rembourser en rentrant en France.

Bon à savoir : la carte européenne ne couvre pas le rapatriement en France en cas de nécessité.

La carte bancaire peut être un bon complément d’assurance pour les voyages inférieurs à 90 jours

Les banques ont signé des accords avec les assurances telles que Europ assistance ou Mondial assistance. Dès lors, lorsque vous avez payé votre voyage avec votre carte bancaire Visa ou Mastercard, vous bénéficiez le plus souvent des garanties d’assurance voyage et d’assistance rapatriement.

Vous devez bien vérifier les conditions de votre contrat avant de partir. A savoir : les garanties incluses dans votre carte bancaire ne sont valables que pour les séjours de moins de quatre-vingt-dix jours.

 

Pourquoi souscrire une assurance voyage si vous voyagez à l’étranger hors Europe ?

En dehors de l’EEE (Espace Economique Européen), l’assurance maladie ne couvre que très partiellement, sauf accord bilatéral.

 

Vérifier si les garanties couvertes par votre assurance de carte bancaire (Visa ou Mastercard) suffisent…

Si vous voyagez en dehors de l’Union européenne, vous devez vérifier ce que couvre votre carte bancaire. Par exemple, les soins dentaires ou liés à une maladie chronique ou encore survenus après avoir pratiqué un sport extrême ne sont pas assurés par les cartes bancaires.

Dans certains pays comme les Etats-Unis, les frais de santé peuvent monter très vite. Un court séjour à l’hôpital peut coûter plusieurs centaines de milliers d’euros. Dans ce cas, mieux vaut avoir souscrit une assurance voyage spécifique, en plus de votre assurance de carte bancaire.

Sinon souscrire une assurance santé voyage

Il est donc recommandé, notamment par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, de souscrire une assurance couvrant les frais médicaux pour les séjours à l’étranger hors UE, même inférieurs à six mois.

Certains pays (Algérie, Russie, Chine, Cuba…) demandent une assurance obligatoire à l’entrée de leur pays.

Au-delà de six mois, une couverture via la Caisse des Français de l’Étranger ou un assureur privé devient indispensable.

Les garanties d’une assurance santé voyage

Les garanties d’une assurance santé voyage peuvent comprendre :

  • Frais médicaux,
  • Actes médicaux et paramédicaux,
  • Organisation et prise en charge du rapatriement sanitaire,
  • Frais d’hospitalisation,
  • Prise en charge des médicaments prescrits par un médecin,
  • Billet d’avion aller-retour d’un proche resté en France, en cas d’hospitalisation prolongée,
  • Rapatriement du corps en cas de décès,
  • Téléconsultation d’un médecin en France 24/7.

Nous vous recommandons de bien lire votre contrat d’assurance voyage à l’étranger. En général, les frais médicaux sont couverts dans une limite à ne pas dépasser (jusqu’à 300 000 euros par exemple).

Les maladies chroniques sont souvent exclues, même dans les contrats les plus coûteux.

Il vaut donc mieux prendre connaissance de toutes les conditions de son contrat d’assurance voyage avant le décollage surtout si vous partez dans des pays où le coût de la vie est élevé.

 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/769-sante-faut-il-souscrire-a-une-assurance-en-voyage-a-letranger